Immobilier à Malakoff : tout savoir sur l’habitat participatif en 2024

Immobilier à Malakoff : tout savoir sur l’habitat participatif en 2024
Transactions Immobilières

 

Apparu pour la première fois en France en 1970, le concept d’habitat participatif séduit de plus en plus. Dans l’immobilier à Malakoff comme ailleurs, le modèle est fondé sur des principes de communauté, de partage, de participation, et désormais d’écologie et de développement durable. En quoi consiste-t-il exactement ? En voici les grandes lignes.

Le principe de l’habitat participatif

Le concept est simple : construire un lieu de vie à plusieurs, répondant aux besoins et aux goûts de chacun. Le complexe serait géré par les participants eux-mêmes et pensé à partir de grands principes communs comme l’éco responsabilité et le développement durable.

Concrètement, les participants se chargent de trouver eux-mêmes le terrain et le financement. Ils doivent aussi s’occuper de la construction du ou des bâtiments en incluant dans les plans des parties communes qui seront à la disposition de tous.

Les participants

Ce sont tant les personnes soucieuses de vivre en communauté dans une ambiance agréable et dans un endroit écoresponsable que celles qui ont difficilement accès à la propriété. En effet, d’une part, le principe est né de la volonté de se rapprocher des autres et de vivre en groupe en un lieu entièrement pensé pour répondre aux besoins de ses habitants.

Mais d’autre part, le concept permet aux ménages à petit budget d’acquérir une habitation à moindre coût et qui soit de qualité. Pour cause, la participation de plusieurs personnes dans le projet réduit considérablement l’investissement de chaque participant. Les dépenses en amont de la construction sont mutualisées : prix du terrain et frais liés à la transaction, coût des travaux, éventuellement les frais annexes au prêt. Il en est de même de celles qui concernent l’entretien du complexe.

La composition de l’habitat

Le but du procédé est de « vivre autrement », mais également « ensemble » tout en disposant tout de même de ses parties privatives. Il s’agit d’une alternative aux concepts habituels d’acquisition immobilière en groupe comme la SCI. Toutefois, un habitat participatif propose des zones privées que chaque participant pourra utiliser en exclusivité. Mais il inclut surtout des espaces collectifs et des services communs à la disposition de toutes les personnes concernées tels que : 

  • un jardin potager ;

  • une buanderie ou une laverie. ;

  • une terrasse ;

  • un réfectoire pour les échanges ;

  • des chambres d’amis ;

  • une aire de jeux pour enfants ;

  • un espace d’activité pour les adultes comme un atelier de bricolage ;

  • voire un véhicule à partager que tout le monde pourrait utiliser si besoin est.

Chaque élément doit être pensé sur mesure pour répondre aux besoins des participants.

Le financement

Les participants à ce type de projet peuvent se tourner vers un bailleur social ou vers la banque pour disposer des fonds nécessaires pour entreprendre la construction. Les établissements de crédit sont toutefois plus réticents à octroyer leur financement. Néanmoins, le concept a fait son chemin et est de plus en plus accepté dans les esprits.

Le cadre juridique de l’habitat participatif

C’est en 2014, le 24 mars, que l’habitat participatif acquiert un statut juridique. Dès lors, le dispositif est plus encadré. Il gagne surtout en notoriété et en légitimité auprès de certaines institutions auparavant réticentes à son existence, comme les banques. 

Dans la pratique, cette loi octroie le titre d’associé à toute personne participant à un tel projet. Chacun reçoit alors des parts sociales dans la société.

En outre, la loi Alur a permis de mettre en place une organisation commune à tous les habitats participatifs. Cela se manifeste par :

  • une composition diversifiée de la société tant par des personnes physiques que morales telles que des organismes de logement social ;

  • une répartition des responsabilités proportionnellement à la part d’investissement de chaque associé ;

  • le respect d’une charte d’utilisation des parties communes par les locataires non-associés ;

  • une garantie d’achèvement de la construction.

En outre, grâce à cette loi, un habitat participatif peut aussi revêtir le statut de société coopérative d’habitants ou celui de société d’attribution et d’autopromotion. 

Publié le 26/02/2024