Le marché de l’immobilier Sud-Parisien depuis mars 2020

Le marché de l’immobilier Sud-Parisien depuis mars 2020
Transactions Immobilières

Depuis le début de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de COVID 19, le visage de la capitale a bien changé. Absence des investisseurs étrangers, exode urbain des Parisiens, revente des logements locatifs saisonniers… Autant de raisons à ce changement de tendance du marché de l’immobilier Sud Parisien depuis mars 2020.


Mars 2020 : la paralysie de l’immobilier parisien

L’annonce du confinement le 12 mars 2020 va tout d’abord plonger le pays dans la paralysie faisant chuter les recherches immobilières. Et, à Paris comme partout ailleurs en France.
En effet, selon le Conseil supérieur du notariat (CSN) « Si on l'avait coutume d'écrire que Paris pouvait être la locomotive du marché immobilier francilien, 2020 le contredira aisément ». Alors que le volume national de transactions a diminué de 4% entre novembre 2019 et novembre 2020, il a chuté de 18% à Paris !
Pourtant, à partir du 13 avril et l’annonce de la date du déconfinement, les recherches vont repartir à la hausse. Et, dès le 11 mai, la reprise est très forte : « + 86.1 % de recherches entre le 11 mai et le 4 juillet », selon une étude réalisée par PAP.
Alors, si l'épidémie de Coronavirus a été un choc pour toute l’économie du pays, y compris dans le secteur de l'immobilier. A Paris, le marché de cette valeur refuge est toujours très dynamique, mais on constate des changements importants dans les comportements des vendeurs comme des acheteurs.


L’immobilier Sud-Parisien suit la tendance de la transformation

Entre le triangle de Choissy et la Porte de Versailles, le 14ème arrondissement de Paris suit le mouvement de l’immobilier Parisien.


Les investisseurs parisiens deviennent vendeur

Si, avant mars 2020, bon nombre de Franciliens avaient pensé faire un investissement locatif, plus de 60 % des foyers estiment que la période « n’est pas propice » à ce type de projet. De surcroit, l’absence de touristes dans la capitale a incité un grand nombre de ceux qui avaient sauté le pas à revendre leur bien.
Avec, cependant, une inquiétude coté vendeur : « celle d’être bloqué à la vente par la situation sanitaire et économique ». Mais, si la durée de commercialisation d'un bien est passée de 30 à 40 jours avant le Covid à 47 jours fin 2020, il y a aujourd'hui plus de stock, et donc plus de choix, ce qui explique ce rallongement. En plus, il y a moins de tension et cela joue forcément pour acheter à la baisse.


Exode des sud-parisiens ou « télétravail au vert » ?

Si quitter Paris était un projet chez certains, le confinement a précipité les envies de vendre. « Le manque de verdure, le fait de se sentir bloqué dans une vie qu'on veut quitter : au final on ne voyait que les défauts », témoigne une cliente. Celle-ci avait également peur que les prix s'effondrent avec la crise sanitaire. Mais bien au contraire : « Notre appartement est parti en 48 heures à un très bon prix. Je pense qu'on a vendu au bon moment : c’était en août ».
Donc, l’exode urbain dans le Sud-Parisien serait-il devenu une réalité ? Peut-être ne faut-il pas trop s’avancer. Car, on constate aussi dans cet essor de l’immobilier depuis Mars 2020, un effet « double résidence principale » : un pied à terre dans une grande ville et une maison de campagne pour y passer quelques jours de télétravail. Pour le Conseil supérieur du notariat, ce déplacement de marché vers un immobilier plus rural ne renverse pas le marché mais conduit à « un mouvement de fond qui semble se dessiner et conduire à des nouveaux projets d'investisseurs ou d'utilisateurs en province ou en grande couronne plutôt qu'à Paris ».


Le marché de l’immobilier sud parisien en mars 2021

Si la part des investisseurs étrangers est également responsable de la baisse des prix, Paris intra-muros n’en reste pas moins attractive. En effets, « le volume de ventes est en croissance de 3,4% dans la capitale », indique Jean-Marc Torrollion. Et, le président de la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM) précise aussi que, « Dans l'aire parisienne, qui représente 1.650 communes, seulement 0,4% de la population s'en est allée ».
De plus, malgré l'effondrement d'Airbnb et l'encadrement des loyers, l'investissement locatif reste « un investissement patrimonial » ainsi qu'une « prévoyance retraite » pour quantité d'acquéreurs. Car, après des années de hausse constante, les prix de l'immobilier ancien dans le sud parisien se sont consolidés durant le confinement de 2020. Puis, ils ont amorcé leur descente à partir du déconfinement.
Car il ne faut pas oublier que Paris concentre la majorité des emplois en Ile-de-France, ce qui incite la demande à rester soutenue.  De plus, avec tous ces changements de comportement engendrés par la crise sanitaire, l'offre disponible augmente sensiblement, rééquilibrant ainsi les tarifs.  
Alors, consolidation ou fin de cycle du marché de l’immobilier sud parisien ?  La poursuite ou non de la crise sanitaire en 2021 sera la seule à apporter une réponse mais le groupe TOIT IMMOBILIER  peu aussi vous aider !
Alors n’hésitez pas à nous consulter

Paris

Publié le 04/05/2021

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