Les meilleures pratiques pour la gestion locative à Paris : comment minimiser les problèmes avec les locataires
Comme tous les propriétaires immobiliers, votre plus grande crainte lors de la location de votre bien est sans doute la survenue de problèmes avec les locataires. Cela peut prendre diverses formes, des dégradations au niveau du logement aux impayés de loyer. S’il n’est pas facile d’y échapper, il est tout de même possible de les prévenir et de réduire le risque de les subir. Voici les bons procédés à adopter en matière de gestion locative à Paris face aux désagréments les plus fréquents dans une activité de location.
1. Les impayés de loyers
Un impayé de loyer peut survenir pour diverses raisons. Mais pour les éviter, il est surtout essentiel d’être rigoureux lors de la sélection du locataire idéal. Sa solvabilité est cruciale, car il doit avoir les moyens d’assumer les mensualités. Son sérieux et son sens des responsabilités le sont tout autant puisque cela réduit le risque d’avoir affaire à des locataires qui ne veulent pas régler leur dû de leur plein gré.
En outre, un retard ou un impayé peut avoir lieu par simple oubli de la part du locataire. Pour prévenir ce type de déconvenue, vous pouvez lui proposer un paiement par prélèvement automatique. Précisez qu’en optant pour cette formule, vous en sortirez gagnants tous les deux.
2. Les dégradations
Techniquement, les dommages causés au bien par le locataire ne vous coûteront rien, car le dépôt de garantie servira à couvrir les frais de réparation. Toutefois, ils peuvent compromettre la rentabilité de votre activité. De fait, le logement devra rester vacant tout le temps que dure le chantier.
Pour éviter cela, tout se joue une fois de plus sur la sélection du locataire. Informez-vous sur les candidats auprès de leurs anciens bailleurs. Cela vous permet d’identifier ceux qui ont fait montre d’un comportement douteux au niveau de leurs derniers logements. Gardez en tête qu’en ayant dégradé un bien auparavant, rien ne garantit qu’ils ne recommenceront pas.
Par ailleurs, pour chaque locataire que vous choisirez, vérifiez bien qu’il a souscrit une assurance habitation.
3. Les plaintes et complaintes
Le fait que le locataire soit exigeant et soucieux du détail est une bonne chose, car cela veut dire qu’il est sérieux et qu’il ne souhaite laisser passer aucun impair qui puisse causer des problèmes entre vous. Il désire détailler chaque clause du bail ? Tant mieux, cela évitera tout malentendu.
Cependant, s’il multiplie les plaintes sans raison ou qu’il conteste vos opinions à tout bout de champ, cela peut signifier qu’il est susceptible de chercher fréquemment querelle avec les voisins. Là aussi, adressez-vous aux anciens bailleurs pour connaître les candidats qui peuvent agir de la sorte. In fine, ils peuvent compromettre la location.
4. Le squat
Le bail a pris fin depuis longtemps, mais le locataire refuse de libérer les lieux. Il ne veut pas non plus poursuivre le paiement du loyer. Il est alors impératif d’opérer une expulsion, tâche pas facile à entreprendre surtout quand on ne connaît ni la loi ni les démarches à faire au préalable.
Pour éviter d’en arriver là ou pour appréhender ce genre de situation, il reste conseiller de se faire accompagner par un professionnel. Une agence immobilière maîtrise parfaitement les tenants de la loi anti-squat et la procédure légale d’expulsion. Elle peut également vous faire bénéficier d’une protection juridique en cas de contentieux avec le locataire.
Quelle que soit la source de litige avec vos locataires, le meilleur gage de prévention est de confier la gestion locative à un spécialiste. Il saura évaluer le profil de chaque candidat. Il pourra réagir efficacement en cas de problème, et ce, selon les règles relatives au secteur.